Kennst du das Land ... (figure humaine kammerchor)
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- L'absent
- Les Berceaux
- La vie antèrieure
- Chanson triste
- Sérénade florentine
- Le papillon et la fleur
- Mai
- Lydia
- Après un rêve
- Dans les ruines d'une abbaye
- Prison
- Au bord de l‘eau
- Nell
- Fußreise
- Verborgenheit
- Warum willst du and’re fragen
- In Lust und Schmerzen
- Sei mein!
- Neue Liebe, neues Leben
- Aimons-nous
- Mignon
- Beau soir
- Romance
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- Romance
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- Chanson triste
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L’âme évaporée et souffrante,
L’âme douce, l’âme odorante
Des lis divins que j’ai cueillis
Dans le jardin de ta pensée,
Où donc les vents l’ont-ils chassée,
Cette âme adorable des lis ?N’est-il plus un parfum qui reste
De la suavité céleste
Des jours où tu m’enveloppais
D’une vapeur surnaturelle,
Faite d’espoir, d’amour fidèle,
De béatitude et de paix?Paul Bourget (1852–1935)
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Verdunstende und leidende Seele,
sanfte Seele, duftende Seele
der Lilien, die ich im Garten deiner Gedanken
gepflückt habe,
wohin haben die Winde sie vertrieben,
diese liebreizende Lilienseele?Bleibt nicht mehr ein Duft
der himmlischen Lieblichkeit
der Tage, an denen du mich mit einem
übernatürlichen Dunst umhüllt hast,
der aus Hoffnung, treuer Liebe,
Glückseligkeit und Frieden gemacht war?Paul Bourget (1852–1935)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein...
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O silence des nuits dont la voix seule est douce
Quand je n’ai plus sa voix,
Mystérieux rayons qui glissez sur la mousse
Dans l’ombre de ces bois,
Dites-moi si ses yeux à l’heure où tout sommeille
Se rouvrent doucement
Et si ma bien-aimée, alors que moi je veille,
Se souvient de l’absent.Quand la lune est aux cieux, baignant de sa lumière
Les grands bois et l’azur,
Quand des cloches du soir qui tintent la prière
Vibre l’écho si pur,
Dites-moi si son âme, un instant recueillie
S’élève avec leur chant,
Et si de leurs accords la paisible harmonie
Lui rappelle l’absent.
Charles Gounod (1818–1893)...
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Oh, Stille der Nacht, deren Stimme einzig süß klingt,
wenn ich ihre Stimme nicht mehr habe,
geheimnisvolle Strahlen,
die über das Moos im Schatten dieses Waldes gleiten,
sagt mir, ob ihre Augen zur Stunde, wo alles schläft,
sich sanft wieder öffnen,
und ob meine Liebste, während ich wach bleibe,
sich des Abwesenden erinnert.Wenn der Mond am Himmel steht, mit seinem Licht die großen Wälder
und das Himmelsazur überflutend,
wenn die Abendglocken, die zum Abendgebet läuten,
das so reine Echo schwingen lassen,
sagt mir, ob ihre Seele andächtig
sich mit ihrem Gesang erhebt,
und ob die friedliche Harmonie aus ihren Akkorden
sie an den Abwesenden erinnert.Charles Gounod (1818–1893)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein...
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Lydia, sur tes roses joues
Et sur ton col frais et si blanc,
Roule étincelant
L’or fluide que tu dénoues;Le jour qui luit est le meilleur,
Oublions l’éternelle tombe,
Laisse tes baisers de colombe
Chanter sur ta lèvre en fleur.Un lys caché répand sans cesse
Une odeur divine en ton sein ;
Les délices comme un essaim
Sortent de toi, jeune déesse.Je t’aime et meurs, ô mes amours,
Mon âme en baisers m’est ravie !
O Lydia, rends-moi la vie,
Que je puisse mourir toujours !Leconte de Lisle (1818–1894)
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Lydia, auf deinen rosigen Wangen
und auf deinem frischen und so weißen Hals
gleitet schimmernd
das flüssige Gold, das du löst.Der strahlende Tag ist der schönste,
lass uns das ewige Grab vergessen,
lass deine Turteltaubenküsse
auf deiner blumigen Lippe singen.Eine versteckte Lilie verströmt ununterbrochen
einen göttlichen Geruch in deinem Busen;
die Wonnen strömen wie ein Schwarm
aus dir, junge Göttin.Ich liebe dich und sterbe, oh meine Liebe,
meine Seele wird mir durch Küsse entzogen!
Oh Lydia, gib mir das Leben zurück,
damit ich immerzu sterben kann!Leconte de Lisle (1818–1894)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein...
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Le long des quais, les grands vaisseaux,
Que la houle incline en silence,
Ne prennent pas garde aux berceaux
Que la main des femmes balance.Mais viendra le jour des adieux,
Car il faut que les femmes pleurent,
Et que les hommes curieux
Tentent les horizons qui leurrent.Et ce jour-là, les grands vaisseaux,
Fuyant le port qui diminue,
Sentent leur masse retenue
Par l’âme des lointains berceaux.Sully Prudhomme (1839–1907)
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Die entlang der Kais liegenden großen Schiffe,
die die Woge still neigt,
achten nicht auf die Wiegen,
die die Hand der Frauen schaukelt.Aber es wird der Tag des Abschieds kommen,
denn die Frauen müssen weinen
und die begierigen Männer
sich gen der lockenden Horizonte wagen!Und an diesem Tag fühlen die großen Schiffe,
die den kleiner werdenden Hafen fliehen,
ihre Masse von der Seele
der fernen Wiegen zurückgehalten.Sully Prudhomme (1839–1907)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein...
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Tief im Gemüt mir Liebe glüht,
Und wem sie blüht, sollst du sein,
Sollst all’ mein Drang die Tage lang,
Mein Nachtgesang zur Ruh’ sein.Wär Glück mir hold, all Gut und Gold,
Das deine sollt im Nu sein;
Doch höchstes Gut, mein Lust und Mut,
Mein Herzensblut sollst du sein!Sollst bis zum Tod mein Himmelsbrot,
Mein Wein so rot dazu sein.
O komm, o bleib’, mein Lieb, mein Weib,
Mein Seel’ und Leib sollst du sein!Peter Cornelius (1824–1874)
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Au fond de l’âme, l’amour me brûle,
Et à qui il fleurit, ce doit être toi,
Tu dois être tout mon élan le long des jours
Mon chant de nuit pour conduire au repos.Si la chance m’était favorable, tous les biens et l’or
Devraient aussitôt te revenir ;
Le plus grand bien, ma joie et mon courage,
Le sang de mon cœur, ce doit être toi !Sois jusqu’à la mort mon pain céleste,
Mon vin si rouge.
Ô viens, ô reste, sois mon amour, ma femme,
Mon âme et mon corps!Peter Cornelius (1824–1874)
Traduction: Christiane Rouger-Ortwein
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Lass, o Welt, o lass mich sein!
Locket nicht mit Liebesgaben,
Lasst dies Herz alleine haben
Seine Wonne, seine Pein!Was ich traure, weiß ich nicht,
Es ist unbekanntes Wehe;
Immerdar durch Tränen sehe
Ich der Sonne liebes Licht.Oft bin ich mir kaum bewusst
Und die helle Freude zücket
Durch die Schwere so mich drücket,
Wonniglich in meiner Brust.Eduard Mörike (1804–1875)
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Laissez, ô monde, ô laissez-moi tranquille !
Ne m’attirez pas avec les dons de l’amour,
Laissez ce cœur avoir tout seul
Sa félicité, sa détresse !Je ne sais pas ce qui m’attriste,
C’est une douleur inconnue,
Je vois toujours à travers les larmes
La lumière aimable du soleil.Souvent je ne me rends presque pas compte
Et la joie claire s’enflamme
A travers la pesanteur qui presse
Avec bonheur en ma poitrine.Eduard Mörike (1804–1875)
Traduction: Christiane Rouger-Ortwein
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Dans un sommeil que charmait ton image
Je rêvais le bonheur, ardent mirage ;
Tes yeux étaient plus doux, ta voix pure et sonore,
Tu rayonnais comme un ciel éclairé par l’aurore ;Tu m’appelais, et je quittais la terre
Pour m’enfuir avec toi vers la lumière ;
Les cieux pour nous entr’ouvraient leurs nues ;
Splendeurs inconnues, lueurs divines entrevues …Hélas, hélas, triste réveil des songes !
Je t’appelle, ô nuit, rends-moi tes mensonges ;
Reviens, reviens radieuse,
Reviens, ô nuit mystérieuse !Romain Bussine (1830–1899)
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Im Schlaf, der von deinem Bild bezaubert war,
träumte ich vom Glück, dem glühenden Trugbild;
deine Augen waren sanfter, deine Stimme rein und klangvoll,
du strahltest wie ein von der Morgenröte leuchtender Himmel.Du riefst mich und ich verließ die Erde,
um mit dir dem Licht entgegen zu fliehen;
der Himmel öffnete für uns seine Wolken;
unbekannte Pracht, kurz erblickter göttlicher Schein …Oh weh, trauriges Erwachen aus den Träumen!
Ich rufe Dich, oh Nacht, gib mir deine Lügen wieder;
komm zurück, du Strahlende,
komm zurück, oh du geheimnisvolle Nacht!Romain Bussine (1830–1899)
Übersetzung: Christane Rouger-Ortwein...
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La pauvre fleur disait
au papillon céleste : Ne fuis pas !
Vois comme nos destins sont différents.
Je reste, tu t’en vas !Pourtant nous nous aimons,
Nous vivons sans les hommes, et loin d’eux !
Et nous nous ressemblons,
Et l’on dit que nous sommes fleurs tous deux !Mais hélas ! l’air t’emporte
Et la terre m’enchaîne, sort cruel !
Je voudrais embaumer
Ton vol de mon haleine dans le ciel !Mais non, tu vas trop loin !
Parmi des fleurs sans nombre, vous fuyez,
Et moi je reste seule
À voir tourner mon ombre a mes pieds !Tu fuis, puis tu reviens,
Puis tu t’en vas encore luire ailleurs !
Aussi me trouves-tu toujours
À chaque aurore toute en pleurs!...
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Die arme Blume sagte
zum himmlischen Schmetterling: Fliehe nicht!
Sieh, wie unsere Schicksale verschieden sind,
ich bleibe, du gehst davon!Dabei lieben wir uns, wir leben
ohne die Menschen und weit weg von ihnen!
Und wir sind uns ähnlich,
und man sagt, dass wir alle beide Blumen sind!Aber leider trägt dich die Luft hinweg,
und die Erde legt mich in Ketten, grausames Los!
Ich würde gerne deinen Flug mit meinem
duftenden Atem erfüllen, dort im Himmel!Aber nein, du gehst zu weit!
Unter die zahllosen Blumen, ihr flieht,
und ich bleibe alleine zurück, um meinen Schatten zu meinen Füßen wandern zu sehen!Du fliehst, dann kommst du zurück, dann gehst du wieder davon, um anderswo zu leuchten!
Auch findest du mich
bei jeder Morgendämmerung in Tränen aufgelöst!Ach! Damit unsere Liebe
aus den treuen Tagen heraus fließt, oh mein König!...
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J’ai longtemps habité sous de vastes portiques
Que les soleils marins teignaient de mille feux,
Et que leurs grands piliers droits et majestueux,
Rendaient pareils, le soir, aux grottes basaltiques.Les houles en roulant les images des cieux,
Mêlaient d’une façon solennelle et mystique,
Les tout-puissants accords de leur riche musique
Aux couleurs du couchant reflété par mes yeux.C’est là, c’est là que j’ai vécu dans les voluptés calmes,
Au milieu de l’azur, des vagues, des splendeurs
Et des esclaves nus tout imprégnés d’odeurs,
Qui me rafraîchissaient le front avec des palmes,
Et dont l’unique soin était d’approfondir
Le secret douloureux qui me faisait languir.Charles Baudelaire (1821–1867)
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Ich wohnte lange in weiten Säulenhallen,
die von der Meeressonne in tausend Lichter getaucht wurden,
und deren große majestätische Pfeiler
sie abends basaltenen Grotten gleichen ließen.Die Wellen vermischten, indem sie die Himmelsabbilder hin und her rollten,
auf feierliche und mystische Art
die übermächtigen Akkorde ihrer reichen Musik
mit den Farben des von meinen Augen reflektierten Sonnenuntergangs.Dort, dort habe ich in ruhiger Wonne gelebt,
inmitten des Azurblaus, der Wellen,
der Pracht und der nackten Sklaven voller Gerüche,
die mir die Stirne mit Palmwedeln kühlten,
und deren einzige Sorge darin bestand,
das schmerzvolle Geheimnis zu vertiefen, das mich schmachten ließ.Charles Baudelaire (1821–1867)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein...
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Dans ton cœur dort un clair de lune,
Un doux clair de lune d’été,
Et pour fuir la vie importune,
Je me noierai dans ta clarté.J’oublierai les douleurs passées,
Mon amour, quand tu berceras
Mon triste cœur et mes pensées
Dans le calme aimant de tes bras !Tu prendras ma tête malade
Oh ! quelquefois sur tes genoux,
Et lui diras une balade
Qui semblera parler de nous ;Et dans tes yeux pleins de tristesses,
Dans tes yeux alors je boirai
Tant de baisers et de tendresses
Que peut-être je guérirai.Jean Lahor (1840–1909)
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In deinem Herzen schläft ein Mondschein,
ein sanfter Sommermondschein,
und um dem lästigen Leben zu entfliehen,
werde ich in deiner Klarheit versinken.Ich werde die vergangenen Schmerzen vergessen,
meine Liebste, wenn du mein trauriges
Herz und meine Gedanken in der liebenden
Ruhe deiner Arme wiegen wirst!Du wirst meinen kranken Kopf
Oh! manchmal in deinen Schoß nehmen
und ihm eine Ballade aufsagen,
die von uns zu sprechen scheinen wird,Und in deinen Augen voller Traurigkeit,
in deinen Augen werde ich dann
so viele Küsse und Zärtlichkeiten trinken,
dass ich vielleicht genesen werde.Jean Lahor (1840–1909)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein...
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Seuls, tous deux, ravis, chantants,
Comme on s’aime;
Comme on cueille le printemps
Que Dieu sème.Quels rires étincelants
Dans ces ombres,
Jadis pleines de fronts blancs,
De coeurs sombres.On est tout frais mariés,
On s’envoie
Les charmants cris variés
De la joie,Frais échos mêlés
Au vent qui frissonne.
Gaîté que le noir couvent
Assaisonne.On effeuille des jasmins
Sur la pierre
Où l’abbesse joint les mains,
En prière....
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Alleine zu zweit, entzückt, singend,
wie sehr lieben wir uns;
wie nehmen wir den Frühling auf,
den Gott aussät.Welch funkensprühendes Lachen
in diesen Schatten,
einst voller weißer Angesichter,
voller dunkler Herzen.Wir sind ganz frisch verheiratet,
wir schicken uns
vielfältige reizende
Freudenrufe entgegen,Frische Echos verschmolzen
mit dem erschauernden Wind.
Fröhlichkeit, die das schwarze Kloster
würzt.Wir zupfen die Blütenblätter des Jasmin
auf dem Stein ab,
auf dem die Äbtissin ihre Hände faltet
zum Gebet....
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Le ciel est par-dessus le toit, si bleu, si calme,
Un arbre par-dessus le toit berce sa palme ;
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
doucement tinte,
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit,
chante sa plainte.Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
simple et tranquille !
Cette paisible rumeur-là vient de la ville.
Qu’as-tu fait, ô toi que voilà,
pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
de ta jeunesse ?Paul Verlaine (1844–1896)
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Der Himmel ist über dem Dach so blau, so still,
Ein Baum über dem Dach wiegt seinen Palmzweig;
Die Glocke klingt leise in dem Himmel,
den man sieht,
Ein Vogel singt seine Klage auf dem Baum,
den man sieht.Mein Gott, mein Gott, das Leben ist da,
einfach und ruhig!
Dieses friedliche Gemurmel kommt aus der Stadt.
Was hast du getan, oh du,
der du ohne Unterlass weinst,
Sag, was hast du, der du da bist,
aus deiner Jugend gemacht?Paul Verlaine (1844–1896)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein
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S’assoir tous deux au bord du flot qui passe,
Le voir passer ;
Tous deux s’il glisse un nuage en l’espace,
Le voir glisser ;
A l’horizon s’il fume un toit de chaume,
Le voir fumer ;
Aux alentours si quelque fleur embaume,
S’en embaumer.Entendre au pied du saule où l’eau murmure,
L’eau murmurer ;
Ne pas sentir tant que ce rêve dure,
Le temps durer ;
Mais n’apportant de passion profonde,
Qu’à s’adorer ;
Sans nul souci des querelles du monde,
Les ignorer.Et seuls tous deux devant tout ce qui lasse,
Sans se lasser,
Sentir l’amour devant tout ce qui passe,
Ne point passer....
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Sich alle beide an das Ufer des Stromes, der vorbeizieht, setzen,
ihn vorbeiziehen sehen,
alle beide, wenn eine Wolke durch den Raum gleitet,
sie gleiten sehen,
am Horizont, wenn ein Schilfdach raucht,
es rauchen sehen,
ringsum, wenn eine Blume die Luft mit ihrem Duft erfüllt,
sich von dem Duft erfüllen lassen.Am Fuße der Weide, wo das Wasser plätschert,
das Wasser plätschern hören,
nicht fühlen, während dieser Traum dauert,
wie die Zeit dauert,
aber tiefe Leidenschaft haben nur,
um sich glühend zu lieben,
ohne jedwede Sorge ob der Streitigkeiten der Welt,
Sie nicht beachten.Und alle beide alleine vor alldem, das ermüdet,
ohne zu ermüden,
Vor alldem, das vergeht, fühlen, dass die Liebe
nicht vergeht....
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Ta rose de pourpre, à ton clair soleil,
Ô Juin, étincelle enivrée ;
Penche aussi vers moi ta coupe dorée :
Mon cœur à ta rose est pareil.Sous le mol abri de la feuille ombreuse
Monte un soupir de volupté ;
Plus d’un ramier chante au bois écarté,
Ô mon cœur, sa plainte amoureuse.Que ta perle est douce au ciel enflammé,
Etoile de la nuit pensive !
Mais combien plus douce est la clarté vive
Qui rayonne en mon cœur charmé !La chantante mer, le long du rivage,
Taira son murmure éternel,
Avant qu’en mon cœur, chère amour,
Ô Nell, ne fleurisse plus ton image !Leconte de Lisle (1818–1894)
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Deine purpurne Rose, oh Juni,
glänzt betörend deiner hellen Sonne entgegen;
neige auch zu mir deinen goldenen Kelch:
mein Herz strahlt deiner Rose gleichso entgegen.Unter dem sachten Schutz des schattenspendenden Laubes
steigt ein wonnevoller Seufzer empor;
mehr als eine Ringeltaube singt im entlegenen Wald,
oh mein Herz, ihre Liebesklage.Wie lieblich ist deine Perle am flammenden Himmel, Stern der gedankenvollen Nacht!
Aber wieviel lieblicher ist die strahlende Helligkeit,
die in meinem bezauberten Herzen leuchtet!Eher wird das singende Meer entlang seines Ufers
sein ewiges Gemurmel verstummen lassen,
als dass mein Herz, teuerste Geliebte,
oh Nell, nicht mehr dein Bild erblühen lässt.Leconte de Lisle (1818–1894)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein
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Am frisch geschnittnen Wanderstab,
Wenn ich in der Frühe
So durch Wälder ziehe,
Hügel auf und ab:
Dann, wie’s Vöglein im Laube
Singet und sich rührt,
Oder wie die goldne Traube
Wonnegeister spürt
In der ersten Morgensonne:
So fühlt auch mein alter, lieber
Adam Herbst- und Frühlingsfieber,
Gottbeherzte,
nie verscherzte
Erstlings-Paradieseswonne.Also bist du nicht so schlimm,o alter
Adam, wie die strengen Lehrer sagen;
Liebst und lobst du immer doch,
Singst und preisest immer noch,
Wie an ewig neuen Schöpfungstagen,
Deinen lieben Schöpfer und Erhalter....
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Avec un bâton de promenade fraîchement coupé,
Lorsque de bon matin
Je marche à travers forêts
Et collines :
Alors, comme les oiseaux chantent
Et bougent dans les feuillages,
Ou comme le raisin doré
Ressent les esprits de la joie
Dans le premier soleil du matin :
Ainsi mon vieil Adam bien-aimé ressent
La fièvre de l’automne et du printemps,
Les premières
Joies du Paradis
Jamais gâchées, embrassées par Dieu.Donc tu n’es pas si terrible, ô vieil
Adam, comme le disent les professeurs sévères ;
Tu aimes et loues toujours,
Chantes et acclames encore, comme dans
Les nouveaux jours de la Création éternelle,
Ton créateur bien-aimé et ton soutien....
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Warum willst du and’re fragen,
Die’s nicht meinen treu mit dir?
Glaube nicht, als was dir sagen
Diese beiden Augen hier!Glaube nicht den fremden Leuten,
Glaube nicht dem eignen Wahn;
Nicht mein Tun auch sollst du deuten,
Sondern sieh die Augen an!Schweigt die Lippe deinen Fragen,
Oder zeugt sie gegen mich?
Was auch meine Lippen sagen,
Sieh mein Aug’, ich liebe dich!Friedrich Rückert (1788–1866)
...
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Pourquoi veux-tu demander à d’autres,
Qui ne te sont pas si fidèles ?
Ne crois rien d’autre
Que ce que ces deux yeux ici te disent.Ne crois pas les gens étrangers,
Ne crois pas ta propre folie ;
Ne considère même pas ce que je fais,
Regarde plutôt mes yeux !Ma lèvre se tairait-elle à tes questions,
Ou bien témoignerait-elle contre moi ?
Quoique mes lèvres disent,
Regarde mes yeux, je t’aime !Friedrich Rückert (1788–1866)
Traduction: Christiane Rouger-Ortwein...
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In Lust und Schmerzen,
In Kampf und Ruh
Steht eins fest im Herzen,
Und das bist du!
Das sind deine Augen,
Das ist ein Mund,
Das ist deiner Seele
Tiefinnerster Grund.
Das ist deine Liebe,
Sie winkt mir zu,
In Lust und Leiden,
In Kampf und Ruh.Gott, der die Welten im Herzen trägt,
Hat mir ins Herz deine Liebe gelegt;
Gott hielt die Welt eines Heilands wert,
Er hat auch mir deine Liebe beschert.
Und ob die Welt uns zu trennen meint,
Wir sind in Gott treuinnig vereint.Peter Cornelius (1824–1874)
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Dans la joie et dans les douleurs,
Dans le combat et le repos,
Quelque chose se tient dans mon cœur,
Et c’est toi !
Ce sont tes yeux,
C’est ta bouche,
C’est le centre profond
De ton âme.
C’est ton amour
Qui me fait signe
Dans la joie et les souffrances,
Dans le combat et le repos.Dieu qui porte les mondes en son cœur
M’a laissé dans le cœur ton amour;
Dieu a trouvé que le monde méritait un Sauveur,
Il m’a aussi donné ton amour.
Et si le monde pense nous séparer,
Nous sommes rassemblés en Dieu.Peter Cornelius (1824–1874)
Traduction: Christiane Rouger-Ortwein...
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Herz, mein Herz, was soll das geben?
Was bedränget dich so sehr?
Welch ein fremdes neues Leben
Ich erkenne dich nicht mehr.Weg ist alles, was du liebtest,
Weg, warum du dich betrübtest,
Weg dein Fleiß und deine Ruh,
Ach, wie kamst du nur dazu?Fesselt dich die Jugendblüte,
Diese liebliche Gestalt,
Dieser Blick voll Treu und Güte,
Mit unendlicher Gewalt?Will ich rasch mich ihr entziehen,
Mich ermannen, ihr entfliehen,
Führet mich im Augenblick,
Ach, mein Weg zu ihr zurück.Und an diesem zarten Fädchen,
Das sich nicht zerreißen lässt,
Hält das liebe, lose Mädchen
Mich so wider Willen fest;...
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Cœur, mon cœur, que se passe-t-il ?
Qu’est-ce qui t’opresse tant ?
Quelle est donc cette nouvelle vie étrange,
Je ne te reconnais plus.Tout ce que tu aimais est parti,
Ce qui te troublait est parti,
Ton zèle comme ton repos,
Ô comment est-ce donc possible ?Est-ce ce jeune sang qui te ligote,
Ce personnage bien-aimé,
Ce regard plein de fidélité et de bonté
Qui te ligote avec une force infinie ?Au moment où je veux m’éloigner d’elle,
M’encourager à la fuir,
Ô, à ce moment-même mon chemin
Me ramène-t-il à elle.Et à ce petit lien si tendre,
Qui ne se laisse point rompre,
La chère jeune fille légère
Tient ma volonté fermement....
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Au fleuve le ruisseau se mêle,
Et le fleuve à la mer,
Au vent la brise unit son aile,
Se confond dans l’air.Femme, c’est la loi suprême !
Ange, c’est la douce loi !
Tout veut s’unir à ce qu’il aime !
M’aimes-tu, dis-moi?Vois les cieux dorer les cimes !
Vois s’unir les flots heureux !
Vois se pencher sur les abîmes
Ces lierres amoureux !Le soleil étreint la terre !
L’oiseau chante et pleure, hélas !
Pourquoi ce divin mystère
Si tu n’aimes pas !Comme ces rayons de flamme,
Et ces flots, et ces zéphyrs,
Mon âme cherche dans ton âme
L’écho de ses soupirs !...
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Der Bach verschmilzt mit dem Fluss,
und der Fluss mit dem Meer,
die Brise vereint ihren Flügel mit dem
Wind und vermischt sich in der Luft.Frau, das ist das oberste Gesetz!
Engel, das ist das liebliche Gesetz!
Alles möchte sich mit dem, was es liebt, vereinen!
Sage mir, liebst du mich?Sieh den Himmel die Wipfel vergolden!
Sieh die glücklichen Fluten sich vereinen!
Sieh diesen verliebten Efeu sich über
die Abgründe neigen!Die Sonne umarmt die Erde!
Der Vogel singt und, ach, weint!
Warum dieses göttliche Mysterium,
wenn du nicht liebst!Wie diese Strahlen der Flamme
und diese Fluten und diese Zephire,
sucht meine Seele in deiner Seele
das Echo ihrer Seufzer!...
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Connais-tu le pays où dans l’immense plaine
Brille comme de l’or le fruit des orangers,
Où sous des cieux bénis une amoureuse haleine
Recueille et porte au loin le parfum des vergers ?Ce pays où le jour plus radieux se lève,
Le connais-tu, dis-moi, le connais-tu ?
C’est là, mon bien-aimé que m’emporte mon rêve ! …
Ah ! c’est là ! c’est là !
que je voudrais m’en aller avec toi !Connais-tu la maison toute blanche et posée
Dans les bosquets de myrte aimés des papillons
Et les champs lumineux où la fraîche rosée
Sème ses diamants dans l’herbe des sillons ?Louis Gallet (1835–1898) après J. W. von Goethe
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Kennst du das Land,
wo auf der weiten Ebene die Orangen wie Gold glänzen,
wo unter dem gesegneten Himmel ein verliebter Atem
den Duft der Obstgärten aufnimmt und in die Ferne trägt?Dieses Land, wo der Tag strahlender aufgeht,
kennst du es, sage mir, kennst du es?
Dahin, mein Geliebter, zieht mich mein Traum! …
Ah! dahin! dahin!
möcht’ ich mit dir zieh’n!Kennst du das weiße Haus,
das zwischen den von Schmetterlingen geliebten Myrtenbüschen steht
und die lichtdurchfluteten Felder, auf denen der frische Tau
seine Diamanten in das Gras der Furchen sät?Louis Gallet (1835–1898) nach J. W. von Goethe
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein
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Lorsque au soleil couchant les rivières sont roses,
Et qu’un tiède frisson court sur les champs de blé,
Un conseil d’être heureux semble sortir des choses
Et monter vers le cœur troublé.Un conseil de goûter le charme d’être au monde
Cependant qu’on est jeune et que le soir est beau,
Car nous nous en allons, comme s’en va cette onde :
Elle à la mer, nous au tombeau.Paul Bourget (1852–1935)
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Wenn während der untergehenden Sonne
die Flüsse rosa sind und ein lauer Schauder über die Weizenfelder zieht,
scheint ein Rat, glücklich zu sein, aus den Dingen zu steigen
und zu dem verwirrten Herzen aufzusteigen.Ein Rat, den Zauber des Auf-der-Welt-Seins zu genießen,
während wir jung sind und der Abend schön,
denn wir werden gehen, wie diese Welle geht:
sie zum Meer, wir ins Grab.Paul Bourget (1852–1935)
Übersetzung: Christiane Rouger-Ortwein
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Inhaltsverzeichnis
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Vorwortverfasser*in
Philipp Roosz
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Vorwortverfasser*in
Denis Rouger
| 1961Denis Rouger wuchs als Sohn einer Musikerfamilie in Paris auf und erlernte dort Trompete, Horn, Klavier und Gesang. Am CNSM (Conservatoire National Supérieur de Musique) studierte er Kompositionslehre, worin er erste Preise in Harmonie, Fuge und Kontrapunkt erhielt. Seine Ausbildung zum Chorleiter absolvierte er in Frankreich sowie in Holland an der Akademie Kurt Thomas und er erhielt das Certificat d’Aptitude für Vokalensembles vom französischen Kultusministerium.
Als „Professeur agrégé“ an der Universität Paris-Sorbonne leitete er den „Chœur de Paris-Sorbonne“ und unterrichtete zwanzig Jahre lang Chorleitung. Von 1993 bis 2003 war er als Chorleiter an der Kathedrale Notre-Dame de Paris und von 2005 bis 2006 an der Kirche Madeleine, von der er den Titel eines „Ehrenkapellmeisters“ erhielt, tätig.
Die Leitung zahlreicher Berufs- und Amateurensembles führte ihn unter anderem nach Deutschland, wo er als Gastdirigent vom Landesjugendchor Baden-Württemberg, vom Balthasar Neumann Chor sowie von Rundfunkchören in Hamburg (NDR) und Stuttgart (SWR) eingeladen wurde, nach Italien, Holland, Kanada, in die Vereinigten Arabischen Emirate und in die Schweiz (Festival Luzern). Außerdem war er an mehreren Uraufführungen zeitgenössischer Werke u.a. von Klaus Huber, N’guyen Thien Dao, Philippe Mazé und Yves Castagnet beteiligt.
Er gibt Meisterkurse für Chorleitung in Schweden, Bulgarien, Frankreich, Deutschland sowie in der Schweiz. Im April 2011 folgte Denis Rouger der Berufung als Professor für Chordirigieren an die Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Der von ihm im Herbst 2011 gegründete Kammerchor der Musikhochschule gewann 2014 den Ersten Preis beim Internationalen Chorwettbewerb in Mosbach (Deutschland).
In Zusammenarbeit mit Carus ist das Chorbuch Französische Chormusik erschienen sowie die Debüt-CD des 2016 von Denis Rouger gegründeten figure humaine kammerchor (www.figurehumaine.de). zur Person
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Chor
figure humaine kammerchor
figure humaine, das menschliche Antlitz, ist inneres Leitmotiv und Name des im Jahr 2016 gegründeten Kammerchors junger Musikerinnen und Musiker aus Stuttgart. Sie alle eint der Wunsch, Chormusik mit hohem kammermusikalischem Anspruch zur Aufführung zu bringen. Musikalischer Schwerpunkt ihrer Arbeit ist dabei die französische und deutsche Musik des 19. bis 21. Jahrhunderts. Eine besondere Spezialität des Chores und seines Gründers und Leiters Denis Rouger sind Bearbeitungen französischen Kunstliedgutes, das auf diese Weise seinen Weg in die Ohren und Herzen des europäischen Publikums finden kann. Neben der Verneigung vor dem Schaffen des Dichters Paul Éluard und des Komponisten Francis Poulenc verbirgt sich im Namen des Chores auch die Stärke jedes Einzelnen für den Chorklang und für die musikalische wie auch humanistische Gestaltung. Der Chor wurde neben seiner Stuttgarter Saison in mehrere Städte und zu verschiedenen Festivals eingeladen: dem Festival für Europäische Kirchenmusik Schwäbisch Gmünd, den Festivals in Konstanz und Lorch sowie den Ludwigsburger Schlossfestspielen. In Frankreich ist figure humaine unter anderem beim Festival Les rencontres musicales in Vézelay in der Bourgogne aufgetreten. Das Ensemble arbeitet ebenfalls mit den Stuttgarter Philharmonikern zusammen sowie mit dem Carus-Verlag bei der Erstellung von Begleit-CDs für Chorsammlungen zusammen. figure humaine wird von der Stadt Stuttgart und dem Land Baden-Württemberg unterstützt. zur Person
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Dirigent*in
Denis Rouger
| 1961Denis Rouger wuchs als Sohn einer Musikerfamilie in Paris auf und erlernte dort Trompete, Horn, Klavier und Gesang. Am CNSM (Conservatoire National Supérieur de Musique) studierte er Kompositionslehre, worin er erste Preise in Harmonie, Fuge und Kontrapunkt erhielt. Seine Ausbildung zum Chorleiter absolvierte er in Frankreich sowie in Holland an der Akademie Kurt Thomas und er erhielt das Certificat d’Aptitude für Vokalensembles vom französischen Kultusministerium.
Als „Professeur agrégé“ an der Universität Paris-Sorbonne leitete er den „Chœur de Paris-Sorbonne“ und unterrichtete zwanzig Jahre lang Chorleitung. Von 1993 bis 2003 war er als Chorleiter an der Kathedrale Notre-Dame de Paris und von 2005 bis 2006 an der Kirche Madeleine, von der er den Titel eines „Ehrenkapellmeisters“ erhielt, tätig.
Die Leitung zahlreicher Berufs- und Amateurensembles führte ihn unter anderem nach Deutschland, wo er als Gastdirigent vom Landesjugendchor Baden-Württemberg, vom Balthasar Neumann Chor sowie von Rundfunkchören in Hamburg (NDR) und Stuttgart (SWR) eingeladen wurde, nach Italien, Holland, Kanada, in die Vereinigten Arabischen Emirate und in die Schweiz (Festival Luzern). Außerdem war er an mehreren Uraufführungen zeitgenössischer Werke u.a. von Klaus Huber, N’guyen Thien Dao, Philippe Mazé und Yves Castagnet beteiligt.
Er gibt Meisterkurse für Chorleitung in Schweden, Bulgarien, Frankreich, Deutschland sowie in der Schweiz. Im April 2011 folgte Denis Rouger der Berufung als Professor für Chordirigieren an die Staatliche Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart. Der von ihm im Herbst 2011 gegründete Kammerchor der Musikhochschule gewann 2014 den Ersten Preis beim Internationalen Chorwettbewerb in Mosbach (Deutschland).
In Zusammenarbeit mit Carus ist das Chorbuch Französische Chormusik erschienen sowie die Debüt-CD des 2016 von Denis Rouger gegründeten figure humaine kammerchor (www.figurehumaine.de). zur Person
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Sopran-Solo
Hannah Gries
Hannah Gries wurde 1996 in Limburg geboren. Sie begann ihre Gesangsausbildung bereits in jungem Alter, zunächst bei Alison Browner, später bei Sabine Götz in Mannheim. Neben zahlreichen chorischen Aktivitäten, z.?B. in der Mädchenkantorei Limburg oder auch in Projektchören unter der Leitung von Rolf Beck im Rahmen der Chorakademie Lübeck und in Bamberg, ist sie inzwischen eine gefragte Konzertsängerin. Ihr Repertoire umfasst diverse Messen und Kantaten von Schubert, Mozart, Bach, Haydn oder Telemann, z.?B. auch die Solo-Kantate Jauchzet Gott in allen Landen von J.?S.?Bach. Des Weiteren gehören Werke wie der Messias von Händel und auch in der Fassung von Mozart, sowie die Schöpfung von Haydn inzwischen zu ihrem Repertoire. Im Juni 2017 debütierte sie in der Rolle des Ersten Knaben in der Neuinszenierung der Zauberflöte der Universität Stuttgart unter UMD Veronika Stoertzenbach. 2018 war sie gemeinsam mit dem Pianisten Andreas Frese in Mirjams Siegesgesang von Franz Schubert im Rahmen der Weilburger Schlosskonzerte zu hören. Die junge Sopranistin ist auch im Ausland aktiv, sowohl chorisch als auch solistisch, z.?B Österreich, England, Israel und Korea. Im Jahr 2014 gewann Hannah Gries das Stipendium der Kreissparkasse Limburg für junge talentierte Musiker. Seit Oktober 2015 studiert sie in Stuttgart Gesang (BA) bei Ulrike Sonntag. zur Person
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Solist*in - Klavier
Katharina Schlenker
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Solist*in - Klavier
Julia Kammerlander
Die in Stuttgart geborene Pianistin Julia Kammerlander begann ihr Klavierstudium bei Klaus Hellwig an der Universität der Künste Berlin und setzte es später bei Péter Nagy an der Hochschule für Musik und Darstellende Kunst Stuttgart fort, wo sie 2017 ihr Masterstudium mit Bestnote abschloss. Durch den Gewinn eines Stipendiums beim Deutschen Musikwettbewerb in der Kategorie Klavier war Julia Kammerlander in der Saison 2012/13 Teilnehmerin der Bundesauswahl Konzerte Junger Künstler; eine rege deutschlandweite Konzerttätigkeit schloss sich dem an. Zu den Orchestern, mit denen sie solistisch konzertierte, gehören die Landesjugendorchester Baden-Württemberg und Berlin, das Südwestdeutsche Kammerorchester Pforzheim, das Stuttgarter Kammerorchester und die Stuttgarter Philharmoniker. Julia Kammerlander ist leidenschaftliche und gefragte Kammermusikerin und war als Mitglied verschiedener Duos und Ensembles zuletzt unter anderem zu Gast bei den Festivals Sommets Musicaux de Gstaad und Jeunes Talents Paris, beim Bachfest Leipzig, bei den Gezeitenkonzerten der Ostfriesischen Landschaft, den Festspielen Mecklenburg-Vorpommern und den Ludwigsburger Schlossfestspielen. Mitschnitte ihrer Konzerte wurden vom Deutschlandfunk sowie von NDR, SWR und HR gesendet. Seit 2016 ist sie Pianistin des Kammerchors figure humaine. zur Person
Rezensionen
Der Chor demonstriert ... eine erstaunliche Stilsicherheit. ... Mit seiner ersten CD hat der "figure humaine kammerchor" eine Visitenkarte abgeliefert, die ihn unter Stuttgarts Top 7 katapultiert.
ChorPfalz, November/Dezember 2018
"Kennst Du das Land...' ist eine stimmungssvolle und atmosphärische Liedersammlung, die neue und vor allem hörenswerte Blickwinkel auf zuweilen bekanntes Terrain eröffnet.
Jan-Geert Wolff, Pizzicato, 17.12.2018
Sein junges Ensemble singt das neue Alte mit Kunst und Bravour.
Susanne Benda, Stuttgarter Zeitung, 1./2.12.2018
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