Missa sancta No. 1 E-flat major
Freischütz-Messe WeV A.2
Malgré la grande charge de travail à laquelle il devait faire face en qualité de maître de chapelle à la cour de Dresde, Carl Maria von Weber écrit sa Missa sancta Nr. 1 in Es-Dur en seulement deux mois. L’œuvre a reçu le sous-titre de Freischütz-Messe parce que le compositeur avait interrompu son travail sur l’opéra du même nom en janvier et février 1818 pour composer la messe. Weber se présente ainsi à son nouvel employeur, le roi Frédéric Auguste Ier de Saxe, comme un compositeur polyvalent parce qu’en plus de sa mission principale, le développement de l’opéra allemand à la cour en parallèle de l’opéra italien existant, il avait aussi des engagements concernant la musique sacrée.
Dans cette messe, Weber aborde les réalités locales d’une façon particulière : il prend en compte la pratique liturgique de la cour de Dresde en ajoutant un offertoire aux mouvements de l’ordinaire de la messe et conçoit celui-ci comme un air virtuose écrit sur mesure pour le soprano star de Dresde Filippo Sassaroli. À cause de l’écho important dans l’église de la cour, il renonce aussi au changement rapide d’harmonie. Même si les critiques ont trouvé la messe trop « dans le style d’un opéra », elle est très bien accueillie par le public et plaît aussi au roi.
Dans cette messe, Weber aborde les réalités locales d’une façon particulière : il prend en compte la pratique liturgique de la cour de Dresde en ajoutant un offertoire aux mouvements de l’ordinaire de la messe et conçoit celui-ci comme un air virtuose écrit sur mesure pour le soprano star de Dresde Filippo Sassaroli. À cause de l’écho important dans l’église de la cour, il renonce aussi au changement rapide d’harmonie. Même si les critiques ont trouvé la messe trop « dans le style d’un opéra », elle est très bien accueillie par le public et plaît aussi au roi.
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Informations complémentaires sur l'œuvre
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Compositeur
Carl Maria von Weber
| 1786-1826
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Éditeur
Karin Wollschläger
Critiques
Diese Neuausgabe hat daher auch die Aufführungspraxis im Blick, freilich ist sie gleichfalls sauber und ausführlich ediert und enthält natürlich auch ein Vorwort zur Werkgeschichte.
Das Orchester, 05/2022
Questions fréquentes sur l'œuvre
L’édition comprend-elle aussi l’offertoire « Gloria et honore » composé par Weber pour la Messe du Freischütz ?
Oui, notre édition inclut l’offertoire. Avec son écriture à la manière d’un opéra, il constitue un enrichissement de la Messe d’un point de vue musical. Mais on peut bien entendu aussi le supprimer lors d’une représentation parce qu’il ne fait pas partie de l’ordinaire et il a d’ailleurs toujours été conservé séparément.
Les voix sont-elles divisées dans le chœur ?
Oui, les 25 premières mesures du Sanctus sont à huit voix, mais majoritairement homophones.
Les solistes ont-ils tous la même importance ?
Non. La soprano a indiscutablement le rôle principal. Les trois autres parties solistes se limitent à de courts solos (ténor et basse) et à des passages d’ensemble.
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