Requiem - Miserere
Le Miserere en ré mineur, probablement une oeuvre de jeunesse, fut composé pour l’orphelinat vénitien „Ospedale degl'Incurabili“, où les pensionnaires féminines, grâce à un enseignement musical de qualité et des Maîtres de Chapelle renommés, offraient à un public nombreux des représentations de haut niveau et pouvaient ainsi subvenir à leurs besoins. La pratique musicale concertante et sacrée des quatre grands orphelinats de Venise se trouvait d’ailleurs, même en Italie, à un niveau sans concurrence. – Le Requiem en mi bémol majeur de Hasse est l’oeuvre d’adieu du maître à la fin de son activité à Dresde, dont la grande Chapelle de la Cour jouissait également d’un niveau d’exception.
Hans-Christoph Rademann, le Choeur de chambre de Dresde et l’Orchestre baroque de Dresde se sont donné pour mission de réaliser des interprétations exemplaires de la musique de la Cour de Dresde. Pari tenu pour cet enregistrement sur CD, en coopération avec la DeutschlandradioKultur.
Récompensé par le Preis der deutschen Schallplattenkritik
Récompensé par le Pizzicato Supersonic Award
Sommaire
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Compositeur
Johann Adolf Hasse
| 1699-1783
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L'auteur de l'avant-propos
Ortrun Landmann
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Chœur
Dresdner Kammerchor
Le Dresdner Kammerchor (Chœur de chambre de Dresde) – l’un des meilleurs chœurs d’Allemagne – est bien connu pour sa sonorité unique, faite d’une grande intensité et clarté. Rayonnement dynamique, homogénéité et transparence sonores souvent cités en exemple sont les points forts de cet ensemble demandé au niveau international. Le chœur a été créé en 1985 par Hans-Christoph Rademann et des étudiants du Conservatoire de musique « Carl Maria von Weber » de Dresde. De nombreuses tournées de concerts ont établi la notoriété de l’ensemble également hors d’Europe. En ont résulté des invitations régulières à d’importants festivals internationaux. Le répertoire du chœur va de la musique de la Renaissance à des compositions du 21ème siècle. Des interprétations de la musique chorale romantique et contemporaine ont été récompensées de prix spéciaux lors de concours internationaux, ainsi que du prix d’encouragement de la fondation Ernst von Siemens. En dehors de la pratique a cappella, le chœur de chambre se consacre intensément à la coopération avec le Dresdner Barockorchester et l’ensemble « Alte Musik Dresden », donnant des impulsions importantes à la pratique de la musique ancienne en Saxe. Une foule d’enregistrements pour la radio et pour le CD, ainsi que la coopération avec des orchestres allemands et étrangers viennent renforcer la renommée du Chœur de chambre de Dresde. Le CD paru aux Editions Carus de Stuttgart, avec le premier enregistrement mondial du Requiem en mi bémol majeur de Johann Adolf Hasse s’est vu décerner le prix de la Critique allemand du disque. Plus d'information sur la personne
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Orchestre
Dresdner Barockorchester
Le Dresdner Barockorchester [Orchestre baroque de Dresde] a été créé en 1991 par des diplômés du Conservatoire de musique de Dresde. Au cours des années, les musiciens saxons ont révélé tout ce qu’il avaient de particulier à apporter à la scène de la musique ancienne : force émotionnelle et expressive, alliée à une musicalité éloquente, une interprétation sous un angle neuf, vivant. Les compositions de maîtres de chapelle et instrumentistes de la Chapelle de la cour de Dresde des 17ème et 18ème siècles comme Hasse, Heinichen, Zelenka, Quantz, Pisendel e. a. constituent un aspect important du répertoire du Dresdner Barockorchester. Le centre de gravité et le défi véritable pour l’ensemble est le vécu direct du concert. Plusieurs enregistrements pour le CD documentent autant l’art des interprètes que la pratique musicale éprise de magnificence de la cour baroque de Dresde. Des tournées ont conduit le Dresdner Barockorchester non seulement dans de nombreux centres musicaux d’Allemagne, mais aussi en Hollande, en Espagne, en Autriche et au Japon. Plus d'information sur la personne
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Chef d'orchestre
Hans-Christoph Rademann
| 1965Conductor Hans-Christoph Rademann is an immensely versatile artist with a broad repertoire who devotes himself with equal passion and expertise both to the performance and rediscovery of early music and to the first performances and cultivation of Contemporary Music. Born in Dresden and raised in the Erzgebirge mountains, he was influenced at an early age by the great Central German kantorial and musical tradition. He was a student at the traditional Kreuzgymnasium, a member of the famous Kreuzchor, and studied choral and orchestral conducting at the Carl Maria von Weber University of Music in Dresden. During his studies, he founded the Dresdner Kammerchor and formed it into a top international choir which is still under his direction today. Since 2013, Hans-Christoph Rademann has been the academy director of the International Bach Academy Stuttgart. He regularly collaborates with leading choirs and ensembles of the international music scene. From 1999 to 2004 he was chief conductor of the NDR Choir and from 2007 to 2015 chief conductor of the RIAS Chamber Choir. Guest conducting engagements have led and continue to lead him to the Nederlandse Bachvereniging, the Collegium Vocale Gent, the Akademie für Alte Musik, the Freiburger Barockorchester, the Deutsche Radiophilharmonie Saarbrücken Kaiserslautern, the Sinfonieorchester Basel, the Orchestre Philharmonique de Luxembourg, among others. Hans-Christoph Rademann has been awarded prizes and honors for his artistic work, including the Johann Walter Plaque of the Saxon Music Council (2014), the Saxon Constitutional Medal (2008), the Sponsorship Prize as well as the Art Prize of the state capital Dresden (1994 and 2014 respectively). He received the Preis der Deutschen Schallplattenkritik several times for his numerous CD recordings (most recently in 2016), as well as the Grand Prix du Disque (2002), the Diapason d’Or (2006 & 2011), the CHOC de l’année 2011 and the Best Baroque Vocal Award 2014. In 2016 he was awarded the European Church Music Prize of the city of Schwäbisch Gmünd. His exemplary interpretation and recording of the complete works of Heinrich Schütz with the Dresdner Kammerchor in the Stuttgart Carus-Verlag, which was completed in 2019, was awarded the newly endowed Heinrich Schütz Prize as well as the OPUS KLASSIK 2020 in the same year. Hans-Christoph Rademann is professor of choral conducting at the Carl Maria von Weber University of Music in Dresden. He is also artistic director of the Musikfest Erzgebirge, ambassador of the Erzgebirge and patron of the Christian Hospice Service Dresden. Plus d'information sur la personne
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Solist - soprano
Simona Houda-Šaturová
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Solist - alto
Britta Schwarz
L’alto Britta Schwarz a étudié le chant à Berlin et à Dresde ; elle a ensuite été engagée au studio du Staatsoper Dresden et a remporté plusieurs prix internationaux les années suivantes. Elle travaille régulièrement avec des orchestres renommés tels que les Berliner Philharmoniker, la Staatskapelle Dresden, la Dresdner Philharmonie et l’Academy of St. Martin in the Fields ainsi qu’avec des chefs d’orchestres connus, e. a. Philippe Herreweghe, Helmuth Rilling, Bruno Weil, Reinhard Göbel, Marcus Creed et Hans-Christoph Rademann. Concerts et récitals de lied dans des centres musicaux internationaux viennent compléter son travail musical. Elle se consacre depuis longtemps à la musique baroque et travaille avec des ensembles dominants comme le Freiburger Barockorchester, Cantus Cölln, Ensemble Musica Antiqua Köln et l’Akademie für Alte Musik Berlin. Son vaste répertoire est documenté dans de nombreuses productions radiophoniques et enregistrements pour le CD. Plus d'information sur la personne
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Solist - ténor
Eric Stokloßa
Eric Stoklossa received his first musical training in the Dresdner Kreuzchor. He studied singing at the Hochschule für Musik “Carl Maria von Weber” in Dresden from 2000-06, graduating with a diploma. Whilst still studying, he performed in numerous productions and embarked on a busy concert schedule. He came to international attention at the Wiener Festwochen 2007 for his acclaimed portrayal of Aljeja in Janacek’s From the House of the Dead in Patrice Chéreau’s production, conducted by Pierre Boulez. He made his debut at the Holland Festival and the Aix-en-Provence Festival in this production, and will perform this role at the Teatro Massimo in Palermo, the Metropolitan Opera in New York and the Teatro alla Scala in Milan. In 2005 he was a prizewinner in masterclasses at the European Music Festival Stuttgart. Plus d'information sur la personne
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Solist - basse
Gotthold Schwarz
Gotthold Schwarz a accompli sa formation musicale initiale à l’École de musique d’église de Dresde et au Conservatoire de musique Felix Mendelssohn Bartholdy de Leipzig. La basse a étudié le chant auprès de Gerda Schriever et la direction auprès de Max Pommer et Hans-Joachim Rotzsch. Il travaille régulièrement avec des artistes et ensembles renommés dans toute l’Europe, citons entre autres Frieder Bernius, Peter Schreier et Philippe Herreweghe. En dehors de son importante activité de concert, e. a. aux États-Unis, il a donné des cours d’interprétation sur des œuvres de Bach. Nombre de productions pour le CD et la radio documentent son vaste répertoire, qui embrasse, en dehors de la littérature de concert et d’opéra, également le lied de l’époque baroque à nos jours. Plus d'information sur la personne
Critiques
Eindringliche Klangrede
Zwischen den Entstehungsdaten der beiden hier vereinten Werke liegt eine Spanne von etwa drei Jahrzehnten: Das erstmals eingespielte Requiem in Es-Dur ist wahrscheinlich 1764 vollendet und kündet bereits vom präklassischen Spätstil des reifen Meisters, während sein Miserere in d-Moll aus der venezianischen Zeit vor 1731 stammt und noch deutlich „barocker” im Tonfall daherkommt.
Trotz dieser zeitlichen und stilistischen Distanz lassen beide Werke gleichermaßen die Handschrift des mit allen Wassern der großen Bühne gewaschenen Opern-Komponisten erkennen: Der Beginn des „Dies Irae” wird mit harschen Sforzati und Synkopen ungemein plastisch ausgemalt; das „ Lacrimosa” ist in effektvoll dunkle Farben getaucht und mit schmerzlichen chromatischen Vorhalten durchsetzt. Dabei sorgt Hasse durch den wohl disponierten Wechsel von Tutti- und Solo-Sätzen für Abwechslung.
Im frühen Miserere hat er dagegen das „Benigne, fac” als hochvirtuose Koloraturarie angelegt, die ebenfalls jeder Oper gut zu Gesicht stünde. Sie ist bei der Sopranistin Simona Houda-Saturová mit ihrem engelshellen Timbre in den besten Händen (bzw. Stimmbändern) gelandet, die ein gutes, aber nicht immer gleichermaßen überzeugendes Solistenquartett anführt. Das Dresdner Barockorchester und der vorzügliche Kammerchor finden unter Leitung von Hans-Christoph Rademann zu einer homogen-schlanken Darbietung, die dem Gestus des Textes auf ganz organische Weise folgt und für zahlreiche anrührende Momente sorgt. So erweckt diese Live-Aufnahme zwei völlig zu Unrecht vergessene Meisterwerke des 18. Jahrhunderts mit ihrer eindringlichen Klangrede zu neuem Leben.
Marcus Stäbler
Quelle: Fono Forum 10/2005
Eine Entdeckung ist die Ersteinspielung von Johann Adolf Hasses „Requiem in Es-Dur”, das der Dresdner Kammerchor und das Dresdner Barockorchester unter der Leitung von Hans-Christoph Rademann auf CD gebannt haben. Das Requiem zählt zu den Spätwerken eines Mannes, der jahrzehntelang meisterhaft barocke und empfindsame Züge in seiner Musik zu verbinden verstand. Der Dresdner Kammerchor, der in diesem Jahr sein 20-jähriges Bestehen feiert, besticht durch seinen homogenen, besonders warmen, weichen und vollen Chorklang. Der Ausdruck ist von zurückhaltender Schönheit, doch auch von Intensität bestimmt.
Quelle: WDR, Hörzeichen, 5.9.2005
(GW) Für einmal möchten wir eine CD-Besprechung mit dem Lob für das Begleitheft beginnen. Selten habe ich einen so informativen und aufschlussreichen Text zu einer CD gelesen wie den dieser Einspielungen. Verständlich: Er stammt von der Leiterin der Musikabteilung der Sächsischen Staats- und Landesbibliothek Dresden, Frau Ortrun Landmann. Auch das Cover fällt auf, und so wird man wieder daran erinnert, dass ein Canaletto ebenfalls von Dresden fasziniert gewesen ist... so wie der Komponist Johann Adolf Hasse (1699-1783) von Venedig, dem Zentrum der Musik schlechthin in jener Zeit, wo er starb. [...]
Auch in Sachen geistlicher Musik hat er so manches vorzuweisen, und es ist daher sehr zu begrüßen, dass das Label Carus sich verstärkt um die Musik jener Komponisten kümmert, die an der bedeutenden Dresdner Hofkapelle wirkten. Sicher ist Hasse der bedeutendste unter ihnen und zweifellos verdienen die hier aufgenommenen Werke Gehör: ein Miserere d-Moll, das dem frühen Schaffen zuzuschreiben ist und eine große Ausdruckspalette verdeutlicht, sowie ein Requiem Es-Dur, ein Spät-, wenn nicht gar Abschiedswerk Hasses, und für mich eine der bemerkenswertesten Trauermessen der gesamten Musikliteratur. Nein, ich übertreibe nicht!
Aufs Beste verbindet Hasse menschliche, fast opernartige Dramatik mit ergreifender Verinnerlichung, und so scheint es fast unverständlich, dass diese kostbare Musik hier erstmals auf Tonträger vorliegen soll. Nun, diese Wiedergutmachung ist optimal geglückt, denn der Kammerchor Dresden und das Dresdner Barockorchester unter der ebenso klugen, wie einfühlsamen Leitung von Hans-Christoph Rademann bieten eine Leistung, die ganz einfach mustergültig ist. [...]
Es täte uns jedenfalls nicht wundern, wenn eine oder die andere internationale Auszeichnung diese Pionierarbeit belohnen würde. Für mich stellt sie eine lohnende Entdeckung und eine Bereicherung ersten Ranges dar.
Quelle: Pizzicato, 12/2005, S. 59
Lohnende Entdeckung
(GW) [...] Sicher ist Hasse der bedeutendste unter ihnen, und zweifellos verdienen die hier aufgenommenen Werke Gehör: ein Miserere d-Moll, das dem frühen Schaffen zuzuschreiben ist und eine große Ausdruckspalette verdeutlicht, sowie ein Requiem Es-Dur, ein Spät-, wenn nicht gar Abschiedswerk Hasses, und für mich eine der bemerkenswertesten Trauermessen der gesamten Musikliteratur. [...]
Aufs Beste verbindet Hasse menschliche, fast opernartige Dramatik mit ergreifender Verinnerlichung, und so scheint es fast unverständlich, dass diese kostbare Musik hier erstmals auf Tonträger vorliegen soll. Nun, diese Wiedergutmachung ist optimal geglückt, denn der Kammerchor Dresden und das Dresdner Barockorchester unter der ebenso klugen, wie einfühlsamen Leitung von Hans-Christoph Rademann bieten eine Leistung, die ganz einfach mustergültig ist. [...]
Es täte uns jedenfalls nicht wundern, wenn eine oder die andere internationale Auszeichnung diese Pionierarbeit belohnen würde. Für mich stellt sie eine lohnende Entdeckung und eine Bereicherung ersten Ranges dar.
Quelle: Pizzicato 12/05, S. 59
Dresdner Requiem
Wie schon in den vorangegangenen Aufnahmen dieser CD-Reihe überzeugen der Dresdner Kammerchor und das Dresdner Barockorchester durch ihren geschmeidigen Klang, ihre saubere Artikulation und ihren dezent federnden Musizierstil. [...], ansonsten ist dies eine rundum gelungene Aufnahme, die auf hohem Niveau eine interessante und vor allem von normalen Kirchenchören zu bewältigende Alternative zu den gängigen Requiem-Vertonungen bietet.
Matthias Hengelbrock
Quelle: Musik und Kirche 6/05
Eindringliche Klangrede
Zwischen den Entstehungsdaten der beiden hier vereinten Werke liegt eine Spanne von etwa drei Jahrzehnten: Das erstmals eingespielte Requiem in Es-Dur ist wahrscheinlich 1764 vollendet und kündet bereits vom präklassischen Spätstil des reifen Meisters, während sein Miserere in d-Moll aus der venezianischen Zeit vor 1731 stammt und noch deutlich „barocker” im Tonfall daherkommt.
[...] Das Dresdner Barockorchester und der vorzügliche Kammerchor finden unter Leitung von Hans-Christoph Rademann zu einer homogen-schlanken Darbietung, die dem Gestus des Textes auf ganz organische Weise folgt und für zahlreiche anrührende Momente sorgt. So erweckt diese Live-Aufnahme zwei völlig zu Unrecht vergessene Meisterwerke des 18. Jahrhunderts mit ihrer eindringlichen Klangrede zu neuem Leben.
Marcus Stäbler
Quelle: Fono Forum 10/05, S. 39
[ ] Cela ne serait que des mots si l'interprétation n'était de bout en bout remarquable. Les solistes sont très impliqués, le ch?ur admirable, et l'orchestre, avec ses vents d'une rare subtilité, ses cordes mordantes et généreuses paraît ici difficilement surpassables.
Xavier de Gaulle
Quelle: Classica 2/06
[...] Hans-Christoph Rademann spornt seine Sängerinnen und Musikantinnen zu Hochleistungen an; besonders erfreut die Homogenität des Chores, [...]
Dr. Franz Gratl
klassik.com, 30.09.2005