Coronation Anthems I-IV
HWV 258-261, 1727
Une impressionnante intemporalité : les solennels hymnes du couronnement (Coronation Anthems) Zadok the priest, Let thy hand be strengthened, the King shall rejoice et My heart is inditing composés par Händel pour le couronnement de George II en 1727 font partie des chefs-d’œuvre de la littérature chorale.
Zadok the priest a accompagné le sacre du nouveau roi– c’était d’ailleurs aussi le cas récemment pour le couronnement de Charles III en 2023.
Pour l‘édition Carus des hymnes, disponibles séparément ou en lot, le musicologue, compositeur et flûtiste Alon Schab a analysé les sources d’origine en tenant particulièrement compte des spécificités ayant joué un rôle lors de la création des hymnes.
Le chœur de Händel en 1727 était un grand ensemble adapté à la solennité de l’occasion. Il se composait de chanteurs de deux institutions, qui formaient un ensemble à six ou sept voix qu’il fallait rééquilibrer pour les passages à quatre ou cinq voix.
L’autographe de Händel montre qu’il a adapté sa composition initialement à quatre ou cinq voix à la situation particulière de la première : la partition est truffée de dédoublements de voix surprenants, d’entrées et de pauses qui devaient par exemple permettre que les quelques ténors ne soient pas couverts par les voix plus nombreuses d’alto et de basse, que les garçons sopranos s’harmonisent avec les chanteurs plus âgés et que le chœur se fonde idéalement avec les instruments dans le cadre cossu de l’abbaye de Westminster.
La édition reprend ces ajouts ad hoc et propose une partition qui ressemble étonnamment au style choral familier de Händel, direct et sonore. Toutes les décisions de l’éditeur sont documentées en détail dans le rapport critique.
Pour l‘édition Carus des hymnes, disponibles séparément ou en lot, le musicologue, compositeur et flûtiste Alon Schab a analysé les sources d’origine en tenant particulièrement compte des spécificités ayant joué un rôle lors de la création des hymnes.
Le chœur de Händel en 1727 était un grand ensemble adapté à la solennité de l’occasion. Il se composait de chanteurs de deux institutions, qui formaient un ensemble à six ou sept voix qu’il fallait rééquilibrer pour les passages à quatre ou cinq voix.
L’autographe de Händel montre qu’il a adapté sa composition initialement à quatre ou cinq voix à la situation particulière de la première : la partition est truffée de dédoublements de voix surprenants, d’entrées et de pauses qui devaient par exemple permettre que les quelques ténors ne soient pas couverts par les voix plus nombreuses d’alto et de basse, que les garçons sopranos s’harmonisent avec les chanteurs plus âgés et que le chœur se fonde idéalement avec les instruments dans le cadre cossu de l’abbaye de Westminster.
La édition reprend ces ajouts ad hoc et propose une partition qui ressemble étonnamment au style choral familier de Händel, direct et sonore. Toutes les décisions de l’éditeur sont documentées en détail dans le rapport critique.
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Informations complémentaires sur l'œuvre
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Compositeur
Georg Friedrich Händel
| 1685-1759George Frideric Handel put his exceptionally versatile compositional abilities to the test at an early age. After moving to London in 1712, where he was appointed Composer of Musick for His Majesty’s Chapel Royal in 1723, he wrote numerous masterpieces for the royal court as well as his major opere serie. For many years he enjoyed triumphant successes with his operas, which were sung by outstanding performers, with serenades, and later also with oratorios such as Saul and Israel in Egypt. Over the years Handel’s reputation grew far beyond the city where he worked; some of his choral works, particularly Messiah, have enjoyed a performance tradition which remains unbroken to this day, and are sung by choirs throughout the world. Plus d'information sur la personne
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Éditeur
Alon Schab
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Questions fréquentes sur l'œuvre
Warum ist die Stimmverteilung im Chor in einigen Passagen anders, als man sie aus bisherigen Ausgaben kennt?
Das Autograph der Coronation Anthems enthält an einigen Stellen Stimmteilungen oder Stimmverdopplungen, für die es keine plausible musikalische Erklärung gibt. Wie der Herausgeber Alon Schab zeigen konnte, war der Grund hierfür vermutlich die Anzahl der Sänger je Stimmgruppe in dem während der Krönungsfeierlichkeiten auftretenden Ensemble. Diese führte in einigen Passagen zu einer stimmlichen Unausgewogenheit, die dadurch behoben wurden.
Schab nimmt nun in der vorliegenden Ausgabe jene Anpassungen Händels zurück, die bei der ursprünglichen Aufführung offensichtlich nur als Lösung für Balanceprobleme gedient haben. Somit bietet die Carus-Ausgabe eine neue Sicht auf die Primärquellen – unter der Annahme, dass ein moderner Chor (in der Regel ein vierstimmiges Ensemble SATB) nicht die gleiche Zusammensetzung hat wie Händels Chor im Oktober 1727.
Why does the distribution of voices within the choir differ from previous editions in certain passages?
In some places, the autograph of the Coronation Anthems contains voice divisions and doublings for which there is no plausible musical explanation. As the editor Alon Schab was able to demonstrate, the reason for this can probably be found in the actual number of singers per voice group in the ensemble performing at the coronation festivities. This resulted in a vocal imbalance in some passages, which was thus adjusted. In the present edition, Schab has omitted those adjustments by Handel which apparently served only as immediate solutions for balance problems in the original performance. Thus the Carus edition offers a new reading of the primary sources, based on the assumption that a modern choir (usually a balanced four-part ensemble SATB) will not be constituted in the same way as Handel’s choir in October 1727.
Pourquoi, dans certains passages, la répartition des voix du chœur est-elle différente de celle qu’on connaît des éditions précédentes ?
L’autographe des Coronation Anthems contient dans certains passages des divisions ou doublements de voix pour lesquels il n’existe aucune explication musicale plausible. L’éditeur Alon Schab a pu démontrer que cela était probablement dû au nombre de choristes par pupitre de l’ensemble qui s’est produit pendant les festivités du couronnement. On a ainsi pu corriger le déséquilibre entre les pupitres qui en résultait dans certains passages. Dans la présente édition, Alon Schab revient sur ces adaptations de Händel qui ne servaient manifestement qu’à résoudre les problèmes d’équilibre lors de la première. L’édition Carus propose donc une nouvelle approche des sources initiales – en prenant en compte qu’un chœur moderne (en général un ensemble à quatre voix SATB) n’a pas la même composition que le chœur de Händel en octobre 1727.
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